Administrer Babylone (152 AUC)

**Athéna - Syllas** Mer 15 Avr - 22:03

Administrer Babylone
Babylone (empire Babylonien) - Premier semestre 152 AUC:

Babylone est la plus grande et la plus belle ville du monde. Depuis les bords de l'Euphrate, elle rayonne dans toute la Mésopotamie, et rassemble la gloire des traditions religieuses antiques de Sumer, et la forces des habitudes martiales des Assyriens. Libérée de l'oppression de ces derniers par le noble Nabopolassar, elle est à présent dirigée par le fils de ce dernier, Nabuchodonosor. Ce dernier est à la tête d'un royaume puissant, bien administré, le plus civilisé de tous. En bon termes avec les Mèdes - son épouse Amytis est la petite-fille du roi de Médie - et profitant des richesses du commerce entre la Méditerranée et le golfe Persique, il peut appuyer un certain nombre de forces intérieures:

Le clergé de Mardouk domine la vie culturelle et intellectuelle de la capitale, Babylone. Dieu de la ville, dieu de l'Etat, il est le protecteur de la dynastie, et immensément populaire auprès du peuple. Il est également immensément riche et influent, et s'efforcera de consolider son contrôle sur la vie économique et religieuse de Babylone. Ils sont favorables à la centralisation. Il est hostile au clergé de Sin.
Le clergé de Sin est très influent dans le sud de la Mésopotamie, et trouve ses racines dans les anciennes prêtrises sumériennes d'Ur. Dieu de la lune, il est aussi le principal concurrent du culte de Mardouk dans le royaume Babylonien. Ils sont favorables au renforcement du poids des anciennes cités Sumériennes dans l'économie et l'administration de l'empire.
Les feudataires provinciaux sont les chefs des villes secondaires, les juges locaux, et autres princes vassaux de Babylone. Très influents dans l'ouest de l'empire, ils sont défavorable au renforcement de la taxation, et favorable à une autonomie locale plus importante.
Les exilés Israélites sont une population de notables, de religieux et d'élite de l'ancien royaume d'Israel à Samarie, déportée en 605 à Babylone, pour payer la trahison de son roi. Forcée de vivre dans la cité ennemie, cette population est en phase de radicaliser sa croyance en son dieu national Yavhé. Quelques voix s'élèvent même pour prétendre qu'il est le seul vrai dieu. Malgré cette agitation, il s'agit d'une population bien éduquée et industrieuse. Elle est favorable à l'autonomie des communautés dans l'empire et à la reconnaissance de son culte, et hostile aux clergés de Mardouk et de Sin.