Guerre d'Annam (937-938)

**Athéna - Syllas** Sam 2 Fév - 9:31

Guerre d'Annam

Dynastie Nan Han Royaume Empire Khmer Empire Victoire totale	Annam Royaume Tribus Laos Chefferies Défaite décisive
Commandants: Yue Qing, général de l'avant-garde Han Lü Yan, gouverneur de Jiaozhi Riyan Ragavoderijanan, commandant-en-chef khmer	Commandants: Ngyen Dac Pho, Commandant-en-chef Viet Xi Phan, général du sud viet Divers chefs Miao
Forces en présence: Armée Han Nord Au moins 30 unités d'infanterie Au moins 15 unités d'archers Au moins 10 unités de lance flammes et d'arbalètes Au moins 7 unités de cavalerie légère 7 unités d’armes de siège Au moins 2 unités de sampans Armée Han sud: Au moins 7 unités d'infanterie Au moins 5 unités d'archers Au moins 3 unités de lances-flammes et d'arbalètes Au moins 5 unités de cavalerie légère Au moins 7 unités de cavalerie lourde 1 unités d'armes de siège Au moins 3 unités de sampans Au moins 5 unités de jonques Forces d'élite khmères: 6 unités d'infanterie (6.000 hommes) 6 unités d'archers (6.000 hommes) 2 unités de cavalerie légère (2.000 hommes) 7 unités de cavalerie lourde (7.000 hommes) Armée régulière khmère: 11,83 unités d'infanterie (11.830 hommes) 12,15 unités d'archers (12.150 hommes) 7 unités de cavalerie légère (7.000 hommes) 9 unités de cavalerie lourde (9.000 hommes) 6 unités d'éléphants de guerre (6.000 hommes) 4 unités d'armes de siège (4.000 hommes)	Forces en présence: Armée annamite: 14 Unités d'Infanterie (14.000 hommes) 5 Unités d'Archers (5.000 hommes) 5 Unités de cavalerie légère (5.000 hommes) 3 Unités de Cavalerie lourde (3.000 hommes 2 unités d'armes de siège (2.000 hommes) 5 unités de lances-flammes et arbalétriers (5.000 hommes) 3 unités de Sampan de guerre (30 navires) 4 unités de jonques de guerre (16 navires) Laos: 1,2 unités d'infanterie (1.200 hommes) 0,8 unités d'archers (800 hommes)

Guerre en Indochine!

Tonkin, second semestre 937

La guerre éclate dans le Tonkin, lorsqu'au même moment les armées de la dynastie Han du sud et de l'empire khmère attaquent le royaume vietnamien de l'Annam avec une supériorité écrasante.

C'est au nord que le gros des troupes chinoises rencontre celui des annamites: face à environ 100.000 soldats de Nan Han, 30.000 annamites défendent les villes et cols de la frontière nord, où ils avaient étés transférés depuis le sud. Remontant le fleuve Yu, les soldats de Guanghzou arrivent en quelques jours à Nanning, la plus grande ville du nord-est de l'Annam, et l'encerclent si rapidement que la garnison n'a pas le temps d'envoyer un appel à l'aide aux troupes du reste de la région. Devant la force de l'assaut des Han, qui contrôlent également le fleuve avec leur flotte, la ville cède après quatre jours de siège - apparemment, un traitre aurait ouvert les portes. Subitement, les bannières de sociétés secrètes sinophiles fleurissent dans les villes du nord-est du pays.
La ville tombée, le gros des forces continue de progresser vers le sud-ouest en suivant les cours d'eaux, sa supériorité massive décourageant toute riposte adverse, tandis que l'efficacité d'un ravitaillement et de l'utilisation d'animaux de bât au pied sûr permet une avancée dont la vitesse prend de court les adversaires. Finalement, fin octobre, à Chongzhuo, 20.000 soldats Annamites sont parvenus à se rassembler pour bloquer la vallée. Face à eux, un peu moins de 80.000 chinois les engagent, soutenus par des unités dotées d'armes légères et des tirailleurs qui, éclaireurs progressant en marge de l'armée, se rabattent sur l'ennemi et le désorganisent tandis que le gros des troupes attaque de front. Les annamites sont vaincus et se retirent vers Cao Bang, leurs bannières en désordre. Pendant ce temps, des forces secondaires sécurisent le gros du nord-est de l'Annam. Les forces Han remportent une belle victoire dans la région, principalement grâce à leur supériorité numérique et à la vitesse et l'efficacité de leurs manoeuvres. On notra également que des désordres dans les courriers et l'organisation militaire des Viets ont fortement empêché une réponse efficace de ceux-ci.
Pingxian tombe à la mi-novembre, et fin décembre, l'armée campe entre Pingxiang et Lang Son.

Mais ça n'est pas tout: en même temps que cett première armée attaquait au nord, une flotte imposante surgit dans le golfe du Tonkin. Forte de dizaines de jonques et de sampans, commandée par et dotée d'hommes expérimentés, elle vainc au cours d'un puissant engagement la flotte annamite numériquement inférieure. Immédiatement après, elle débarque une armée à Hai Phong, dans le delta du Fleuve Rouge, et y établit sa base. Des détachements de cavaliers se mettent à quadriller la région, soutenus par de l'infanterie embarquée dans de petits sampans maniables. Ils terrorisent les paysans de la région et brisent sans peine les milices populaires hâtivement constituées. Les messagers rapportent à la capitale toute proche, Ha Noi (Jiaozhi), des informations contradictoires quant au nombre et aux bases des assaillants. Les habitants de la ville, garnie d'à peine 2.000 soldats, prennent peur et fuient massivement vers le nord-ouest, le long du fleuve Rouge...

Pendant ce temps, les khmers ne sont pas restés inactifs: un corps d'élite des khmers a envahi les terres du peuple Lao, les traversant en coup de vent. La résistance des tribus de la montagne est éliminée sur le passage, et souvent les civils fuient, hors d'atteinte, dans les hauteurs brumeuses. Les envahisseurs ne s'arrêtent pas, traversent la frontière, et attaquent immédiatement l'Annam, débouchant fin décembre dans l'ouest du pays, non loin de Hoa Binh.

En parallèle à cela, une imposante armée de 50.000 hommes passe la frontière entre l'Annam et leur territoire, et avancent vers la plaine du FLeuve Rouge. Ils ne rencontrent en chemin qu'une garnison de 2.000 soldats stationnés dans les forts frontaliers, qui sont écrasés en quelques jours. Rien n'arrête les forces khmères, qui avancent très rapidement vers le nord, qui arrivent en décembre à Phu Ly, dans le delta du fleuve rouge, faisant jonction avec les chinois. La situation des annamites est critique: les ennemis sont à un jet de pierre de la capitale, et le gros des troupes a été battu... Partout, les stratèges murmurent avec approbation devant la qualité de l'opération montée par les alliés.

Pertes:

Annam:
4.000 soldats d'infanterie
1.800 archers
1.400 cavaliers légers
400 cavaliers lourds
800 arbalétriers
17 sampans de guerre (1,7 unités)
10 jonques de guerre (2,5 unités)

Nan Han:
2.800 soldats d'infanterie
1.400 archers
700 arbalétriers
700 cavaliers légers
50 servants d'armes de siège
7 sampans (0,7 unités)
3 jonques (0,75 unités)

Khmers:
500 soldats d'infanterie
400 archers
100 cavaliers légers
40 cavaliers lourds

Laos:
80 guerriers d'infanterie
50 guerriers archers

**Royaume des Ligures** Sam 2 Fév - 12:55

Ainsi, la perfidie des Han et du Khmer n'a pas de limite ! "l'Empereur " de Chine n'est donc qu'un couard !

**Athéna - Syllas** Lun 4 Fév - 19:27

Tonkin, premier semestre 938

S'était remis du premier choc, l'Annam ordonne un recrutement frénétique de soldats dans les districts encore sous contrôle royal. Malheureusement, des opérations ciblées de la cavalerie chinoise, des campagnes de désinformation habilement menées, et l'avancée rapide des troupes alliées empêche la levée et le rassemblement de plus des deux-tiers de ce qui était envisagé. [HRP: par conséquent les coûts ne seront pas déduits.../HRP]. Ainsi, l'armée du nord reçoit des renforts limités à 10.000 soldats et 4.000 miliciens patriotes, tandis que la capitale elle-même ne reçoit que 20.000 hommes, plus 15.000 patriotes.

Au nord, les annamites font face à deux corps de 40.000 soldats Han qui avancent vers Cao Bang et vers le Fleuve Rouge respectivement.
Contrainte de choisir, l'armée défenderesse tente de bloquer le passage au groupe est, mais se défausse au dernier moment, se repliant vers Ha Noi, se contentant d'harceler légèrement les assaillants. Pendant ce temps, le deuxième groupe de combat entre dans Cao Bang et y hisse la bannière de la dynastie Nan Han.

L'armée coalisée au sud compte plus de 100.000 hommes avance rapidement sur Ha Noi, et est en plus renforcée par le corps de 40.000 soldats arrivant depuis Pingxian. Les 37.000 défenseurs se portent aussi en avant pour livrer bataille aux assaillants. Avec un remarquable courage, ils offrent une résistance féroce aux chinois et khmers, et la bataille Dong Than dure jusqu'au soir. Finalement, l'infanterie alliée perce les lignes viet au centre, culbute les flancs, et est en mesure d'obtenir la capitulation de l'essentiel des troupes. Les autres fuient vers Ha Noi.

Lorsque, un mois plus tard, les alliés entrent dans la capitale, celle-ci a été désertée, et incendiée! Il n'en reste qu'un immense tas de cendres... pendant ce temps, le restant de l'armée, quelques dizaines de milliers d'hommes, le roi et le peuple de Ha Noi migrent courageusement vers les montagnes du nord-ouest du pays. Peu à peu, tout le centre, le sud, l'est et le nord-est sont investis par les alliés.

En mer, la flotte restante de l'Annam affronte au large du Champa les unités Han. La différence technologique, numérique et qualitative est énorme, aussi la défaite est écrasante, et l'amiral viet préfère se rendre plutôt que de voir ses navires et marins périr.

Au sud-ouest, des guerriers laos tentent d'attaquer les voies de communication khmères. Les attaques sont sanglantes, et parviennent parfois à ravir des armes et vivres, mais les forces laos demeurent insuffisantes pour réellement menacer l'armée khmère.

Pertes:

Annam: (comprend les morts ou captifs)
6.000 soldats d'infanterie (+12.000 désertions)
3.000 archers (1.000 désertions)
3.400 cavaliers légers (500 désertions)
950 cavaliers lourds (100 désertions)
1.300 arbalétriers (500 désertions)
Toute la flotte de guerre est perdue.

Nan Han:
3.000 soldats d'infanterie
1.400 archers
800 arbalétriers
850 cavaliers légers
120 servants d'armes de siège
3 sampans (0,3 unités)
1 jonque (0,25 unités)

Khmers:
3.500 soldats d'infanterie
1.800 archers
2.000 cavaliers légers
180 cavaliers lourds
15 éléphants (185 servants)

Laos:
200 guerriers d'infanterie
35 guerriers archers

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