Affaires féodales du clan Uesugi

Nous sommes heureux d'accueillir d'aussi valeureux représentants des grandes familles historiques du Japon. Nous serions heureux de pouvoir compter Konoe Sakihisa parmi nos conseillers personnels afin qu'il nous fasse profiter de son expérience gouvernementale à Kyoto. De même les représentants du clan Fujiwara seront très utiles à l'exercice de péréquation cadastrale que nous avons entrepris, nous serions heureux s'ils pouvaient assister nos administratifs sur ce point. Le clan dispose de deux presses acquises auprès des nanban. Celles-ci permettent de reproduire des documents à l'instar de ce que font les administratifs chinois et permet de diffuser rapidement consignes et ordonnances.

Les Sainjo et Tokudaiji seront les bienvenus dans notre École d'administration civile formant les fonctionnaires. Nous serions reconnaissants ci ceux-ci pouvaient participer à la rédaction des manuels de cours et d'instruction à destination des Han administrant nos provinces de manière à rendre ladite administration plus efficace. Nous décidons d'ailleurs d'en accroître le financement (+ 75 Koku par tour).

Les bureaucrates trouveront de l'emploi au sein de l'administration de nos Han de province ainsi qu'à la logistique de l'administration du clan et des relations avec les vassaux. Courtisans et fabricants de Biwa trouveront place à la Cour du Daimyo. Les exorcistes trouveront probablement matière à enseigner aux moines de Nagaoka que notre père Kenshin avait en affection. Enfin les Chefs seront les bienvenus pour la prise en main de nos cuisines et l'amélioration de la table de la Cour qui en a grand besoin (budget du fonctionnement de la Cour Uesugi : 25 Koku/tour)


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Le clan Uesugi constate que ses provinces vassales produisent bois et objets manufacturés fortement demandés par les provinces sous le contrôle direct du clan. En revanche Aomori et Morioka sont régulièrement en déficit chronique de production de riz ainsi que d'autres matières premières. Considérant que les habitants de ces provinces partagent des intérêts communs, que les investissements du clan seront appelés à croître, et que les doléances des seigneurs locaux seront accueillis favorablement par l'administration Uesugi, nous pensons qu'il serait dans l'intérêt de tous de favoriser les échanges entre les provinces.

Aussi proposons-nous de mettre en place une Commission à Sendai composée d'administratifs et de représentants de nos domaines respectifs afin d'initier un processus de réduction progressive des droits de douanes et des taxes sur les produits de manière à permettre à terme une circulation parfaitement libre des différentes marchandises et personnes ayant qualité pour circuler sans restrictions ni entraves. Ceci permettra aux investissements, notamment agricoles, de se faire plus efficacement et finalement d'accroître la production et donc la richesse des domaines des clans.

Le clan Uesugi est conscient qu'une baisse des droits de douanes équivaudrait à une baisse du revenu des seigneuries locales si ces réductions devaient se faire brutalement. Il est également conscient que la douane relève du droit seigneurial ancestral. Que les clans et nobles vassaux relèvent toutefois que le clan Uesugi n'a pas en tête de priver les seigneuries locales de revenus, que du contraire. Celui-ci vise à réduire les droits de douane au franchissement d'une frontière provinciale ou d'un domaine afin de faciliter les échanges et faire baisser le prix du riz. Ceci n'exclut par le droit de taxer l'entrée des bourgs et marchés pour des raisons d'entretien de ceux-ci et de rémunération du samouraï ayant entrepris de développer bourgs et villages. La proposition du clan vise, au contraire, à substituer les droits de douanes par des formes de taxation plus efficaces, fondées sur la création de richesse et l'exploitation harmonieuse de la terre.

Le clan Uesugi a opté pour pareille stratégie en réduisant les droits de douane entre provinces afin de permettre aux biens de circuler plus efficacement entre provinces. Il s'en est résulté en un doublement des recettes par province en l'espace de vingt ans et une amélioration conséquente du bien être des paysans et samouraïs qu'ils servent. Le clan n'est naturellement pas parvenu à ce résultat en asséchant les finances des échelons inférieurs de la hiérarchie féodale !

Ce que le clan propose est une abrogation progressive des droits de douane au fur et à mesure que les clans Soma et Akita réaliseront les réformes fiscales, avec l'appui technique et administratif du clan Uesugi, permettant de remplacer les revenus douaniers par des revenus fonciers et sur le commerce plus à même de laisser la production s'accroître et donc à accroître les revenus des clans. À l'exemple cela signifie que la génération suivante des Akita verra sa province rapporter plus de 850 Kokku par cycle fiscal. Le revenu de Morioka excédera quant à la lui les 600 Koku. Tous deux pourraient s'avérer plus importants encore Le clan Uesugi souligne également que de tels incitants à faciliter et accroître la production mettra probablement fin à la disette dans les provinces du Nord.

Le clan souhaiterait par ailleurs féliciter ses vassaux pour leur fidélité, leur loyauté et leurs bons conseils.

150 Koku de cadeaux à chacun.

Le clan Uesugi n'a pas évoqué de baisse immédiate des recettes fiscales des clans vassaux mais de l'établissement d'un concile ou d'une commission qui sera chargée d'évaluer une baisse des droits de douanes par types de biens échangés. Le processus est évidemment progressif. Un traitement immédiat serait naturellement inefficace et non harmonieux.

Le daimyo Uesugi Kagekatsu souligne également que ceci ne fait que s'additionner avec ce qu'il entreprend déjà pour ses vassaux. Ceci implique donc qu'une telle politique sera mise en œuvre dans la continuité de ce qui précède. Le clan sera donc toujours disponible pour ses vassaux si ceux-ci souhaiteraient bénéficier de certaines de ses ressources humaines, matérielles ou financières pour la réalisation de travaux ou l'organisation de relations marchandes plus efficaces. Le projet Uesugi ne fera que renforcer l'impact de ces aides dans la mesure où ce qui en résultera bénéficiera de débouchés vers des provinces au niveau de vie aisé cherchant également des débouchés pour leurs fabrications. Le clan Uesugi ne se lancerait pas dans une telle initiative s'il n'avait pu en constater l'effet bénéfique sur ses propres provinces, effet dont les clans Soma et Akita ont pu constater la réalité lors de leur dernier passage à Nagaoka.

Le Daimoy du clan, Uesugi Kagekatsu, souhaiterait récompenser Doma-Dono pour sa loyauté et la qualité de se services en tant que vassal. Il a également pu constater la qualité et la diligence d eson gouvernement et se félicite de l'accueil honorable, respectueux des coutumes et prévenant qu'il accorda aux fonctionnaires Uesugi ainsi qu'aux dignitaires de Nagaoka. Le Daimyo ayant déjà fréquemment soutenu le daimyo Soma par des assistances matérielles souhaiterait récompenser personnellement son vassal tout en profitant de conseils que l’éloignement ne peut lui permettre de recevoir. Aussi Uesugi Kagekatsu se propose-t-il d'octroyer une pension de 50 Koku au clan Soma ainsi que de financer les éventuelles études des héritiers Soma à l'Ecole Uesugi ou de les intégrer au sein de sa cavalerie lourde (cavaliers samouraïs).

Le Daimyo Soma siégerait au Conseil du gouvernement du clan Uesugi, à Nagaoka, et en tant que ministre du clan, verrait sa position protocolaire élevée à la mesure d'un samouraï représentant plus activement le Kanji Uesugi.