Affaires diplomatiques secrètes

O-Taiko-Sama,

C’est avec la plus grande considération que nous vous adressons ce salut en ces heures sombres troublant la quiétude des rizières, le long écoulement tranquille des fleuves et le vent poussant tranquillement les feuilles des cerisiers.

Ce vent, d’abord calme, s’est, dans l’Est, renforcé au point d’amener notre clan, mais aussi celui du très sage et mesuré Hojo-Dono à se prémunir de l’orage qui s’annonçait. Aujourd’hui la rumeur des lourds nuages noirs parvient à Kyoto et nous impose d’expliquer à Taiko-Sama à quel point l’urgence empêchait de la tenir au courant de ce qui allait survenir.

O-Taiko-Sama gratifia notre famille d’un grand et inestimable honneur de faire des Uesugi les gardiens de sa paix à l’Est en nommant ce clan Prince du Kanto. Taiko-Sama a également pu mesurer la grande sagesse de Hojo-Dono lorsque les derniers événements ayant requis son auguste attention avaient amenés le clan Uesugi et le clan Hojo à conclure une paix durable engageant ces deux clans. Cette paix aurait pu s’étendre à tout l’Est s’il n’en avait été de l’avidité et du désire de conquête du maître de Kaï. Cette avidité s’était déjà faite sentir lorsque l’illustre clan Murakami dû périr sous ses coups avant de renaître sous la protection de notre clan et avec la faveur de Taiko-Sama. Cette avidité, de notoriété publique, s’est communiquée à ses vassaux et guerriers, qui depuis plusieurs mois agissent toujours plus cavalièrement avec les limites des domaines de vassaux Uesugi et Hojo dans les provinces d’Echigo, de Kozuke, de Sagami et de Musashi. Nos féodaux sont inquiets. Les troupes disparaissent, les réservoirs d’eau pour les rizières sont touchés, les greniers sont vidés car un vent noir souffle de Kai et, insolent, s’est étendu aux pentes du divin Mont. Les Kami sont mécontents, disent les paysans et ceux-ci se tournent vers ceux qui, comme l’écrivait Taiko-Sama dans son dernier courrier, ont à charge de faire en sorte que les greniers soient plein et que chacun demeure à sa place.

Hojo-Dono et nous même nous sommes aperçu que nous souffrions des mêmes maux et avons entamé une concertation visant à déterminer quelle solution nous pourrions apporter à ce problème alors que O-Taiko-Sama était occupée à ramener la paix à l’Ouest, entreprise à laquelle nous avons également décidé de concourir en fournissant 25 jonques de guerre à l’effort de guerre impérial, la situation nous permettant de combattre sur deux fronts au service de la paix de Votre Majesté. 

En tant que Kanto Kanrei et grand seigneur de l’Est, nous avons estimé que le Prince du Kanto, ministre du Shogun et le plus grand vassal de Taiko-Sama à l’Est, Hojo-Dono, renforcé des assurances de Satomi-Dono, comprenant la nécessité de l’entreprise, suffisaient pour ramener la paix et construire une tranquillité durable impliquant la prise en compte par le Kanto Kanrei des intérêts et impératifs de sécurité de tous les vassaux attachés à la paix shogounale : les clans Hojo, Satomi, Imagawa, Satake, Uesugi ainsi que tous les vassaux de ce clan, bénéficiant pour certains de garanties sacrées formulées sur le temple des ancêtres de Taiko-Sama ! L’action actuellement en progrès, si Taiko-Sama devait aider son gouvernement à la maintenir aussi circonscrite que possible, ne portera pas atteinte à l’équilibre formé entre ses loyaux vassaux et verra au contraire le dialogue entre clans désireux d’en instituer se renforcer davantage à la faveur de l’affaiblissement considérable de celui qui lança les hostilités il y a vingt ans de cela, en tuant le père de notre ami et protégé Murakami-dono.

Nous tenons par la présente lettre à certifier à Taiko-Sama que l’exécution de la politique shogounale qu’est l’entreprise en cours, sous bonne voie d’accomplissement, ne nécessite pas que Taiko-Sama y divertisse des moyens couteux à acheminer sur place et s’en trouverait même accélérée si Taiko-Sama y accordait son Kanji.

Le Kanto voit ses marais s’assécher, ses mines d’or et ses rizières s’étendre et l’on y construit des greniers. Echigo voit ses marais s’assécher, ses rizières s’étendre, des aqueducs se construire, des greniers se multiplier, ses routes se paver, sa population recevoir de l’eau courante dans ses villes et les artisans y pratiquent leur art en paix. Aujourd’hui, les fils de ceux qui cultivaient à Miyagi, Aizu, Kozuke, Echigo, Ezo et Sado sont deux à cinq fois moins sous le joug d’une famine potentielle. Que se passe-t-il à Kai et au Shinano ? L’on rançonne des troupeaux, on y fourbit des armes et l’on divertit de sa récolte le fermier du Daimyo voisin.

Nous demandons humblement à Taiko-Sama de comprendre la légitimité de notre action et de prendre en compte que permettre sa bonne conduite sera l’assurance d’une prévention future aux famines, aux guerres et au malheur. Veuillez accepter, en présent, l’expression de nos meilleurs sentiments et les exemples de ce que nos administrations respectives ont pu produire au cours des vingt dernières années dans nos provinces.

Satomi-Dono,

Nous vous écrivons la présente afin de vous entretenir des actions militaires récemment entreprises par votre clan à l’encontre du clan Hojo, qui est actuellement notre allié dans une guerre nous opposant à Takeda Shingen et son allié Imagawa.

Nous sommes à la fois étonné et surpris de la décision du clan Satomi d’ignorer nos accords passés quant à la position d’adopterait le clan Satomi si des hostilités devaient éclater entre les clans Uesugi et Takeda. Nous comprenons parfaitement votre ressentiment à l’égard du clan Hojo et nous doutons bien que certains ont pu vous faire des propositions particulièrement difficile à éconduire mais celles-ci sont opposées à vos intérêts à moyen et long terme. Méditez que ceux qui vont ont invité à agir comme vous le faites en ce moment sont opposés à tout changement d’équilibre dans l’Est du Japon, leur objectif est la préservation d’un statu quo dont eux seuls profitent, notamment pour les question relevant des provinces d’Hitachi et Shimotsuke.

Le clan Uesugi tient à rappeler au clan Satomi que son indépendance sera toujours garantie par lui, rendue indispensable par la donne projetée à l'issue de cette guerre par le clan Uesugi, et que nos deux clans ont tout intérêt à voir leurs intérêts sauvegardés pour une perpétuation saine de leurs lignées et peut-être, un jour, sous peu, si Satomi-Dono l’accepte, l’alliance de celles-ci. Le clan Uesugi est conscient qu’il ne peut demander au clan Satomi de s’opposer ouvertement à la volonté de celui qui proposa au clan Satomi d’intervenir dans cette guerre mais sollicite humblement à Satomi-Dono, à moins que celui-ci ne soit prêt à reconsidérer la vraie nature de ses ennemis et à réorienter ses efforts contre Imagawa-Dono ; de ralentir sa marche, de constater que les marais de l’Est ralentissent toute progression militaire car ceci est favorable à nos accords préalablement passés et, le pensons, plus solides que les considérations éloignées d’un intervenant mal informé par des généraux frustrés d’une guerre qu’ils n’ont pu mener. N’y a-t-il pas mieux placé que les seigneurs de l’Est pour s’intéresser au sort de l’orient et conseiller qui de droit au mieux de leurs capacités ? La conquête réalisée dans les circonstances qui s'offrent actuellement au clan Satomi est celle de la construction d'un château en bois, sur pilotis de maigres planches. Celle que nous proposons au clan Satomi repose sur la construction de terrassements de pierre, aussi solides que les crocs du Dragon et aussi durables que l'écoulement des fleuves.

Le clan Uesugi n’a pas oublié le clan Satomi ni ses intérêts et saura faire preuve, à l’issue de ce conflit, de tout son poids diplomatique et protocolaire de Prince du Kantô pour s’assurer que le clan Satomi n’encourra nul courroux pour sa politique militaire d’aujourd’hui.

Daignez accepter, comme marque de notre engagement à votre endroit, les présents joints à la missive.

400 Koku.

Le clan Uesugi a la mémoire longue et n'a pas oublié les morts passés ni les outrages que durent subir ses ancêtres. Nous l'avons d'autant moins oublié que nos sommes Prince du Kantô. Nous comprenons la nécessité de la guerre que Satomi-Dono. Comprenez cependant que si le clan Uesugi n'est pas en mesure d'atteindre ses objectifs se sont ces "'acteurs amenés à représenter un jour une menace potentielle " qui pourraient s'imposer définitivement dans le Kantô. Et ceux-là seront plus forts que Hojo-Dono dont l'âge avance et qui n'a pas de succession aussi forte que les nôtres.

Nous réitérons notre demande auprès de Satomi-Dono afin que les armées de celui-ci n'avancent qu'à une vitesse modérée de manière à ce que le clan Uesugi puisse consolider sa position tout en permettant à Satomi-Dono de continuer a représenter une menace. Ceci amènera Hojo-Dono à voir en le clan Uesugi une béquille essentielle afin d'éviter l'encerclement ce qui avantagera nos causes lors des négociations qui finiront forcément par s'ouvrir. Plus que jamais et comme lors de la dernière guerre, la capacité des seigneurs de l'Est à changer la donne tout en montrant une capacité de négociation n'impliquant pas Taiko-Sama est la certitude que d'autres acteurs amenés à représenter un jour une menace potentielle ne s'immiscent pas dans nos affaires. Si jamais ces acteurs devaient y parvenir, soyez certain qu'ils le feront de nouveau lorsque la vraie question, celle d'Hitachi, reviendra dans les salons de thé.

Daignez accepter les cadeaux joints en guise de preuve de notre plus estimée considération.

Uesugi Kenshin, Kanto Kanrei.

- Le titre de kanto kanrei sera retiré aux clan Uesugi ; Uesugi Kenshin est nommé Danaigon et exercera sa fonction à Kyoto, où il a déjà une résidence secondaire, ou au Mont Hiei. (i.e. perte de la caractéristique liée au personnage) ;
- Abandon de la suzeraineté Uesugi sur le clan Mogami ;
- Paiement d'indemnités de guerre, à raison de 600 koku uniquement aux Takeda. Des accords commerciaux à taux préférentiels sont accordés aux Maeda, Asai et Kitakabe.
- 20% du revenu de l'île de Sado sera versé, pour vingt ans, au shogun, partie neutre, qui divisera la somme entre les alliés, et en retirera le bénéfice à ceux qui ne respecteront pas les termes de la paix ;
- Mission de surveillance des frontières d’Echigo et de Shinano par une mission shogunale aux frais du clan Uesugi (25 koku/tour).
- Cession de Kozuke au clan Takeda
- Les défenses supplémentaires de Kasugayama seront démontées et ramenées au niveau d'un château ordinaire.

En contrepartie, le shogun fera respecter un pacte de non-agression de quinze ans, et garantira la propriété du clan Uesugi sur toutes ses terres actuelles, par la délivrance de titres de shugo officiels pour les provinces de Mutsu, Sado et la terre d’Ezo.

Transfert total de technologies entre le Clan Uesugi et le Clan Otomo

   

   

• Le clan Uesugi envoie un navire escorté par 50 jonques de guerre en territoire Otomo.
     
  
• Le clan Otomo envoie un navire escorté par 50 jonques de guerre en territoire Uesugi.
     
  
• Ces deux navires transporteront des savants et des lettrés connaissant tous les secrets des dernières avancées technologiques de chaque clan, et ce dans des domaines autant civils que militaires.
     
  
• Des plans, des maquettes et des prototypes seront également livrés afin de faciliter l'assimilation des technologies.
     
  

   En résumé, un transfert total de toutes les technologies est opéré entre les deux clans. Par exemple, les Otomo transporteront leurs mousquets modernes, un couple de chevaux de Nangchen, des maquettes de bâtiments construits sur le modèle européen, ou encore des plans des avancées Otomo en matière de construction navale, entre autres choses (toutes les technologies sont livrées). Les savants et lettrés sont présents afin d'expliquer au mieux l'utilisation et la construction des technologies données.

   Les jonques de guerre auront deux missions. La première sera d'escorter et d'amener à destination les navires transportant les avancées technologiques. La deuxième sera de couler ces navires si ceux-ci venaient à être compromis. Afin de camoufler le but de ces convois (HRP : si jamais tu fais un event là-dessus...), les clans Uesugi et Otomo prétendront qu'ils ont un rapport avec le mariage des enfants d'Uesugi Kenshi et d'Otomo Sorin.

   

   

• Otomo Kaede et le Daymio Uesugi Kagekatsu se marieront en territoire Uesugi.
     
  
• Le convois Otomo transportera la jeune fille d'Otomo Sorin en territoire Uesugi.
     
  
• De ce fait, un deuxième navire transportera Otomo Kaede afin d'éviter que les jonques de guerre ne la coule avec le navire transportant les technologies.
     
  

   Le navire Otomo transporte notamment :
   

   

• Trois mousquets à Platine à mèche avec viseur. L'un des modèles dispose d'une boîte laquée pour lutter contre la pluie, un autre dispose d'un système de cordes mesurées facilitant la mise en place d'un angle fixe de tir pour les combats de nuit. Un armurier, connaissant toutes les étapes de fabrication et transportant des plans, mais également un tireur maîtrisant parfaitement l'utilisation en combat de l'arme, accompagnent le convois.
     
  
• Trois chevaux de Nangchen, un mâle et deux femelles. Ces chevaux de races sont plus grands, plus rapides, plus agiles et plus endurants que les chevaux japonais. Ils partagent de nombreux caractéristiques avec nos chevaux de course modernes. De plus, ils sont habitués à se déplacer en montagne, ce qui facilite grandement le déplacement de la cavalerie Otomo dans la région de Kyushu. Parmi leurs caractéristiques uniques, on notera la présence de poumons élargis.
     
  
• Quatre cuirasses de tailles différentes, accompagnées ou non du reste de l'armure de samouraï. Un armurier, maîtrisant les techniques de fabrication de ces armures portugaises, accompagne le convois.
     
  
• Deux constructeurs de navires Otomo. Ils transportent des plans et des maquettes des jonques de guerre Otomo. Ils sont également accompagné d'un charpentier.
     
  
• Un architecte connaissant les secrets des constructions Nanban. Cet homme sera celui qui a réalisé la construction de la cathédrale de Dazaifu et qui a bénéficié des enseignements des portugais. Il transportera des plans et une maquette de divers bâtiments Otomo construits sur le modèle européen.
     
  
• Une maquette et des plans du moulin à eau fortifié de Fukuoka, qui dispose d'une forge, d'une poudrerie, de fortification et de quatre roues.
     
  
• Les familles des personnes citées afin que tout ce monde reste en territoire Uesugi aussi longtemps que nécessaire.
     
  

   Le navire Uesugi transporte notamment :
   

   

• Trois bombes. Un artificier maîtrisant parfaitement cette technologie et son utilisation accompagne le convois tout en transportant des plans et des modèles désarmés de ces armes.
     
  
• Un canon de petit calibre de style Uesugi. Un armurier et un forgeron maîtrisant les différentes étapes de construction de ces canons accompagnent le convois avec des plans et des maquettes. Deux artilleurs les rejoignent également.
     
  
• Deux chevaux mongoles, un mâle et une femelle.
     
  
• Quatre cuirasses de tailles différentes, accompagnées ou non du reste de l'armure de samouraï. Un armurier, maîtrisant les techniques de fabrication de ces armures, accompagne le convois.
     
  
• Deux constructeurs de navires à aubes Uesugi. Ils transportent des plans et des maquettes. Ils sont également accompagné d'un charpentier.
     
  
• Une maquette et des plans de la forge de Nagaoka transportés par un architecte et un artisan ayant participé à la construction et l'utilisation de l'édifice.
     
  
• Les familles des personnes citées afin que tout ce monde reste en territoire Otomo aussi longtemps que nécessaire.
     
  

Satake-Dono,

Longtemps les clans Uesugi et Satake demeurèrent voisins et ne connurent que peu de problèmes liés à cette proximité ce dont le Daimyo Uesugi ne peut que se féliciter. Uesugi Kagekatsu, qui vient de succéder à son père au lendemain d’une longue et terrible guerre sait reconnaître en dépit de son jeune âge l’importance d’un voisinage calme, paisible, et accorde une grande importance à l’avis de chacun et aux équilibres entre clans et seigneurs.

Les nombreux troubles et événements du Kantô ont récemment menés à la création d’une alliance entre plusieurs grands clans aboutissant à un déséquilibre certain des pouvoirs des clans locaux. Certains clans ont agrandis leurs domaines, d’autres perdirent des territoire, et un grand clan disparu. La paix céleste soit sur Hojo Ujiyasu. Les causes et responsabilités de sa disparition, multiples, furent partiellement emportés dans les mausolées ou sur les voies d’exils dorés dont les conséquences se font encore sentir aujourd’hui.

C’est pourquoi le clan Uesugi désirerait discuter d’un éventuel rapprochement entre les clans Uesugi et Satake afin d’instaurer un dialogue permanent entre nos deux familles visant à assurer une compréhension accrue des intérêts de nos clans et d’assurer une défense mutuelle de nos intérêts et territoires.

Le clan, écoutant là les opinions émises par ses maisons de commerce, serait également intéressé par un renforcement des liens commerciaux entre nos deux clans, permettant aux artisans et marchands du clan Satake d’accéder à des marchés intéressants pour eux ainsi qu’à la mer par le biais de province stabilisées, où les biens circulent en sécurité et où les petits seigneurs et samouraïs pauvrement fieffés savent qu’une autorité supérieure veille (HJ : i.e. pas comme à Hitachi où c’est éclaté et pas sous contrôle du tout).